Attention, les femmes ne courent pas dimanche mais la veille, samedi (aujourd’hui).
Le dimanche qui suit Pâques, c’est le moment de la grande traversée pavée des champs de betterave !
Les lieux sont encore assez humides malgré la vague de chaleur, et il y a des chances qu’il repleuve dans la nuit de samedi à dimanche. A priori, pas de pluie en vue durant les courses néanmoins, sauf peut-être pour les retardataires chez les hommes.
Il fera nettement plus chaud aujourd’hui pour les femmes que demain pour les hommes.
Les femmes partent à 13h35 pour une parcours réduit (150 km) depuis Denain, autour de laquelle elles font une boucle routière, avant d’aller se farcir 17 secteurs pavés entre Denain et Roubaix. Ça devrait se courir en 3h30 - 4h.
La retransmission en France commence à 15h25 sur France 3.
Je ne sais pas si on peut dire que Kopecky est favorite, elle a bizarrement coincé sur les dernières flandriennes, alors qu’elle volait quelques semaines auparavant sur les pavés de Nokere et les cailloux des Strade Bianche.
Les hommes partent à 11h25 le lendemain, pour 260 km qui commencent par une petite centaine de km de route depuis Compiègne, avant d’attaquer les 29 (oh bordel) secteurs pavés à proximité de Caudry. L’an dernier, ça s’est couru en 5h30.
La retransmission en France commence à 10h50 sur France 3 (présentation, départ fictif, départ réel (?)), puis bascule vers 11h30 sur France 4 jusqu’aux environ de 13h, où on repasse sur France 3.
Mathieu van der Poel, très en forme, espère bien renouveler son succès de l’an passé. Mais ça reste une course assez aléatoire et si tout se passe bien, il lui faudra encore faire attention aux faiblesses dans le final. Cela lui a déjà été fatal dans le passé sur des courses longues, et ça a encore failli lui arriver la semaine passée lors de sa victoire en échappé sur le Tour des Flandres.
Côté français, il faudra compter sur un miracle. Peut-être la résurrection de Laporte, malade ces dernières semaines ? Mais comme course de reprise, on a fait plus simple… Sinon, un coureur moins coté qui aurait réussi à prendre l’échappée matinale (mais la bataille pour la prendre est très dure sur cette course) et qui lui aurait survécu, peut-être.
Les lieux sont encore assez humides malgré la vague de chaleur, et il y a des chances qu’il repleuve dans la nuit de samedi à dimanche. A priori, pas de pluie en vue durant les courses néanmoins, sauf peut-être pour les retardataires chez les hommes.
Il fera nettement plus chaud aujourd’hui pour les femmes que demain pour les hommes.
C’était en vérité très sec pour les filles, la chaleur du jour avait fait son office à l’heure assez tardive où elle ont attaqué les pavés. Il y avait souvent des flaques sur les bords mais le haut du pavé (et un peu plus) était bien sec. Et comme elles ont roulé la plupart du temps en file indienne, il n’y avait pas à se battre pour garder la meilleure ligne. Comme ça venait à peine de sécher, pas de poussière non plus ; ni boue, ni poussière => elles sont arrivées toutes proprettes. Quasiment pas de chutes (vues) non plus, à part une qui est allée faire un bain de siège dans la boue du fond d’un fossé.
Kopecky a gagné, mais sans parvenir à faire de différence sur les membres de son dernier groupe. Aucune n’a d’ailleurs réussi à faire de différence une fois les autres groupes lâchés, beaucoup de petites attaques de toutes parts, mais aucune n’a été tranchante. Ça c’est donc fini par une sorte de keirin sur le vélodrome de Roubaix. À un demi-tour de l’arrivée, elle était encore coincée en 5e ou 6e position et puis ça s’est ouvert quand les deux dernières ont lâché, et ensuite elle a pulvérisé les 3 qui étaient devant elle.
Vidéo (commentaires anglais) depuis quelques hectomètres avant l’entrée dans le vélodrome.
Berteau, la pistarde championne de France, fait deuxième du second groupe, derrière la meilleure sprinteuse du moment (qui est de la même équipe que Kopecky). Ça fait une bonne 8e place au final.