Reprendre des terres pour laisser la place aux dynamiques spontanées du vivant : voilà qui peut paraître séduisant. Pourtant, la volonté de conserver une nature intacte plonge ses racines… dans la colonisation et le développement capitaliste et industriel lui-même ! Les chercheurs Büscher et Fletcher proposent des outils pour une authentique révolution de la conservation, qui aurait pour horizon une convivialité politique et post-capitaliste entre vivants.

Bram Büscher est politologue et Rob Fletcher anthropologue de l’environnement (Université de Wageningen, Pays-Bas). Ils se sont tous deux intéressés à la conservation de la nature et à l’éco-tourisme dans leurs dimensions économiques et écologiques, dans le cadre de ce que l’on appelle la political ecology.

Cet entretien revient en détail sur les principales thèses de leur livre publié en 2019, dont la traduction est à paraitre prochainement aux éditions Actes Sud : Le vivant et la révolution. Réinventer la conservation de la nature après le capitalisme (traduit de l’anglais par Antoine Chopot).

Temps de lecture : 28 minutes

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tout à fait, c’est également ma démarche.

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Environnement

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Parler de l’environnement en français: changement climatique, empreinte carbone, extinction de masse, etc.

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