on a un problème aussi au Québec avec ça, ça rend des articles illisibles…
https://www.journaldemontreal.com/2022/12/14/iel-va-a-luniversite
https://www.journaldemontreal.com/2021/05/13/lecriture-inclusive-rend-la-langue-illisible
https://www.journaldemontreal.com/2023/03/06/ce-qui-menerve-avec-lecriture-inclusive
etc
Je comprends vraiment pas l’argument de l’illisibilité. De toutes les difficultés de la langue française, de toutes les particularité tordues que les défenseurs du langage veulent garder “pour l’histoire et la richesse de la langue”, c’est celle là qu’ils ont du mal à lire? Pas les ph au lieu du f les ch qui se prononcent k, les lettres muettes ou non semées au hasard à la queue des mots? Ça ça va. Mais une abréviation à ajouter aux M. Mme. etc. c-a-d, cqfd et autres ndlr, ça c’est trop demander?
Pour comprendre ce qui est écrit, certaines personnes prononcent dans leur tête la phrase.
Comment tu prononces quelque chose avec un point médian ?
“étudiant·e·s”
Dans ma tête: étudian teuh
Si je lis à voix haute pour d’autres: “étudiantes et étudiants”.
Mais c’est un trait de personnalité de lire “en audio” dans sa tête les textes? Perso je le faisait pendant l’apprentissage de la lecture, mais on va beaucoup plus lentement comme ça.
Un autre proposition, que personnellement je trouve plus élégante, plus prononçable, plus juste, mais qui a moins de support aujourd’hui, c’est de remplacer les terminaisons genrées par “-aire”. Ça marche particulièrement bien pour les mots en -eur: conducteur/conductrice = conductaire.
Étudiant/étudiante ça fait étudiantaire, un peu plus moche, mais au moins très facilement prononçable.
Alors mon avis a moi, qui permettra peut-être de comprendre au moins un point vu malheureusement sans doute rare donc pas.hyper utile pour toi.
Je mets les point.e.s au meme niveau que c.a.d… chiantissime a lire. Pour faire pire, il faut des mots-en-eur.rice.
Iel c’est cool. Lae c’est chiant, ça induit en erreur, contrairement a léa que je trouve cool comme iel. Læ c’est sympa aussi mais je ne sais pas le prononcer. Les terminaisons en “aire” c’est presque top une fois habitué, je préférerait en “air” pour gratter une lettre.
Quand au français, magnifique langue de Molière , je pense qu’il faut en préserver au maximum le concept initial: un latin sinplifié ki sèrv de lang Frank univèrsèl, prinsipaleman oral kom tout lé lang, don on devrè éliminé lé-z-ajou dé skrib. Faut juste se réhabituer, mais ça simplifierait beaucoup l’apprentissage et la communication. Et ça rend mon avis moins valable, mais ça illustre au moins le point de vue pro inclusif anti certain trucs de l’ecriture inclusive.
Faut pas les mettre au même niveau, c’est pas un . c’est un · :-)
Et tout à fait d’accord sur la simplification de l’ortograf. Les gens qui trouvent ça dur d’assimiler un nouveau pronom simple et des abréviations nouvelles sont aussi ceux qui résistent à une simplification de la langue qu’on aurait du faire il y a longtemps. Faut choisir: soit on aime que le français soit complexe et alambiqué, et on devrait se réjouir d’un nouveau pronom et inventer de nouvelles conjugaisons bien galères avec des exceptions à ajoute aux Bescherelles, soit on simplifie ce putain de language.
Utiliser Bock-Côté, Facal et Durocher comme arguments, dans un seul commentaire, faut oser, quand même 😬
C’est surtout que les trois sont des nationalistes réactionnaires, jouant fréquemment dans le sophisme pour faire réagir, tous chroniqueurs pour un journal connu pour son reporting tendancieux, limite sensationnaliste. Mais on peut aussi résumer ça à “ils sont chroniqueurs pour le JDM”, oui.