Bof, le français évolue mais pas du tout dans le sens de cette écriture soit disant “inclusive”.
Oui, ça reste un phénomène marginal, mais c’est rigolo de voir que c’est beaucoup les conservateurs qui en parlent et qui aident ainsi à la répandre. J’avais jamais lu «iel» avant ces paniques morales et finalement je trouve ça assez pratique et je l’utilise occasionnellement. Le fait que ça fasse aussi grincer des dents les conservateurs est un plus en fait! Mais c’est vrai que pour être plus formel je préfère les formes plus classiques (mais plus longues) de l’écriture inclusive: la répétition “étudiantes et étudiants” ou “il ou elle”.
Je déteste le iel, je trouve ça ridicule et chiant à lire. Mais on est d’accord pour la panique morale, la notion de “wokisme” aurait pas dépassé les années 2012 sans la droite (bon après “être conservateur” et “suivre les modes”, ça va pas trop ensemble)
Je comprends la jubilation de les troller aussi facilement, mais c’est un peu contre productif. Ca me fait penser à je sais plus quelle vieille bd avec un pitbull en cage qui se fait provoquer jusqu’au pétage de câble, et au final la porte était ouverte…
C’est peut être pas idéal, mais je déteste encore plus le “il” quand tu sais que le juge est une femme ou le ils quand tu sais que c’est un groupe de filles avec une qui amène son petit frère. Le Français a besoin d’un neutre, la justification du masculin comme genre par défaut était explicitement sexiste, ça me parait pas radical de dire que c’est une évolution souhaitable de la langue. Sans être un truc super capital non plus, mais ça me choque un peu que des gens trouvent la résistance à ce détail suffisamment importante pour en parler aux plus hauts niveaux de l’état.
Je comprends la jubilation de les troller aussi facilement, mais c’est un peu contre productif.
Bof, ça permet de montrer à quels points nos «modérés ni de gauche ni de droite» sont des turbo-réactionnaires. Quelqu’un qui refuse de te répondre parce que tu as utilisé “iel”, ça te permet aussi de fermer la conversation au premier dog-whistle.