Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Cet article de 20min est pas le meilleur pour faire le tour de la question, d’ouvrir un débat serein avec son titre incendiaire.

Si vous avez d’autre liens qui permettent d’explorer cela, hésitez pas à partager dans les commentaires. Et je les mettrais dans ce post.

En tout cas, il dresse rapidement les contours de la problématique. Moi, j’ai l’impression que c’est devenu un pretexte pour ne pas rénumérer les caissiers et caissières tout comme les automates. Ce n’est pas non plus un boulot génial, c’est ingrat, chiant, robotique.

En revanche, que le supermarché coopératif soit non lucratif et co-géré ça me plait. Que ça puisse créer du lien, ça me plait aussi. Que ce soit rendu moins pénible parce qu’on fait des rotations de 3h/mois, c’est pas mal aussi.

Ça ferait moins de souffrance si tous ces boulots pouvaient etre partagés nottament : homme/femme de menage, éboueuse/éboueur, plongé…et je rêve de ça et cela permettrait une belle mixité sociale. :)

Revenons au supermarché, ces 3h ne seront jamais déclarés, ni reconnu. Et évidement que ça fait baisser les charges quand on ne cotise pas ta retraite. Magique ! Et pour ceux qui recherchent un petit boulot pour leur fin du mois, bon déjà qu’iels se font exploiter, et remplacé par des automates, qu’est ce qu’on leur propose ?

Est-ce que les supermarchés coopératif s’inscrive dans l’ubérisation ? Faut-il redéfinir ce qu’est le travail et sa valeur ? Faut il passer au revenu existence ? (Oui)

9 points

Bon bon bon bon

20 Minutes est un journal possédé par la famille Hutin, de joyeux drilles qui vont pas dire du bien de toute initiative sociale qui ne soit approuvée par le Saint Siège. Donc déjà, sachez qu’on part sur une base hostile.

Déjà, c’est un article de 2017, donc quand ils disent que les projets sont tous en phase de test et ont moins d’un an. Bon ben on en est plus là. Certains ont marché, d’autres non.

Si ces supermarchés coopératifs gênent les entreprises plus traditionnelles, c’est aussi parce qu’ils bénéficient de subventions.

Ah merde. Les politiques font des choix sur les modes de production? Mais où on va là!

Rappelons ce que ces gens entendent par compétition libre et non faussée: la nécessité d’avoir un gros capital de départ, une centrale d’achat capable de pousser les prix vers le bas et la capacité de vendre à perte pour écraser la compétition. Oui l’état aide des boites à démarrer. Et pour avoir testé ces eaux, je peux vous dire que les subventions pour démarrer une activité commerciale avec des concurrents ont des critères très exigeants.

La région Loire-Atlantique nous a subventionnés à hauteur de 10.000€

Wouhou! 10 000€! On va mettre à genoux le grand capital avec ça! Ça paye au moins le tiers de la mise aux normes d’une supérette dis donc!

J’aime bien comme ils ont essayé de trouver un responsable d’un magasin biocoop pour lui faire dire les trucs que Leclerc ou Carrefour aimeraient bien dire mais savent que ce serait un aveux.

Vous savez quel boulot ils craignent en fait que ce truc fasse disparaître? C’est pas caissière, c’est propriétaire de magasin. C’est actionnaire de la grande distribution. Les coopératives ont des prix bas, pas seulement parce que les tâches sont partagées, mais aussi parce que personne n’essaie “d’extraire de la valeur” pour les actionnaires. Il y a une immense différence entre une entreprise classique et une coopérative d’utilisateurs: dans le premier cas, on essaye de maximiser la marge, dans le deuxième, de la minimiser.

Et ça, dont l’article ne va pas parler, c’est un changement fondamental dans notre structure économique. Pas besoin d’employés ça veut aussi dire pas besoin de contre-maîtres. Pas besoin d’actionnaires ça veut dire pas besoin de pressuriser toute la chaîne pour extraire le maximum de jus de tous les maillons.

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2 points

Ah voilà c’est tout l’interet de jlai.lu avec tous vos coms. Ça permet d’ouvrir d’autres perspectives. 😍

Après si je pensais aux caissiers et caissières c’est pcq j’ai connus beaucoup d’étudiant qui faisait ce boulot à la sortie des cours pour assurer la fin du mois et pouvoir à peu près bien manger.

Et donc, la non seulement tu changes de paradigme en supprimant les actionnaires mais aussi les caissier.e.s puisque le boulot a été collectivisé.

Après ya un autre truc dont l’article parle pas trop : le choix. Quand on va dans un supermarché, c’est souvent les meme marques alors que là, iels façonnent l’épicerie à leur image. C’est très différent.

Reste la question de la marge. Pour moi c’est important de dégager une certaine marge car ça permet d’absorber les travaux, par exemple de mise aux normes, d’hygiène ou de remplacer un chauffe-eau. C’est un amortisseur. Dans les grande distribution c’est devenu autre chose.

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3 points

J’ai vraiment du mal à trouver désirable un système dans lequel les étudiants doivent travailler pour manger à leur faim. Comme tu dis c’est un changement de paradigme. Je peux tout à fait imaginer que dans un monde où tous les magasins marchent comme ça, les étudiants soient fournis à prix coûtant voire à perte si ce problème est évoqué. À mon école, quand on avait pas le sou, on allait à la cantine subventionnée et on mangeait pour 2 ou 3 euros. Et je me demande si ça demanderait beaucoup d’effort de la rendre totalement gratuite.

La marge, oui, il en faut une. Il faut une réserve, il faut un “profit” pour couvrir les coûts. Après c’est de la définition comptable. Et de la décision politique des utilisateurs: est ce que par exemple il y a un but idéologique d’essaimer le plus possible, et se faire une réserve pour ouvrir d’autres magasins? Est ce qu’il y a une volonté d’essaimer verticalement? (j’ai vu passer des article où ils décident d’investir dans des capacités de production aussi)

L’aspect important c’est que ces profits ne soient pas empochés par quelques actionnaires.

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2 points
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Si on veut parler de comptabilité, alors oui, il faut une marge commerciale, c’est-à-dire que le prix de vente des marchandises est supérieur au coût d’achat. Mais cette marge peut être utiliser pour payer les charges et financer les investissements sur le long terme sans pour autant qu’il y ait un bénéfice.
C’est le bénéfice, un résultat net positif qui est partagé entre actionnaire/propriétaire et réinjection dans l’entreprise. Si l’entreprise n’a pas de propriétaire à rémunérer, il doit être possible d’assurer l’autofinancement de l’entreprise tout en visant un résultat de 0.

C’est pas grand chose mais ça change tout. ­À commencer par la recherche de la croissance. C’est vraiment intéressant…

Edit : orthographe. J’ai saigné des yeux à la relecture.

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1 point

Oui totalement d’accord pour les étudiants. Je me rapelle très bien de mon père qui me parlait de ses boulots qu’il faisait quand il était jeune. Pour lui ça forgeait le caractère et tu apprennais le monde du travail.

Et pour lui c’était ça la maturité. Travail, salaire…perso je suis resté de marbre.

Pour les étudiants, je veux pas qu’iels travaillent. Les études d’abord, le reste après comme pour moi (AAH), j’avais l’AAH, c’est comme un revenu d’existence et tout le monde devrait l’avoir avoir le tout avecdes prix bloqué en immobilier et autre.

Bouffe gratuite car conventionnée et payé par les cotisation patronale ou solidaire (sécurité sociale alimentaire) et ça demandent pas tant d’effort que ça. C’est juste qu’iels ne veulent pas participer à la société en supprimant l’isf par exemple.

C’est un peu ce que j’avais en tete pour mon entreprise, en priorité investir dans tout ce qui me fera gagner du temps, comfort. Et une fois fait, prix coutant. Je pense que l’epicerie c’est pareil, ça demandera de gros investissement au début et après c’est stable.

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4 points

Allez, j’aime pas poster du reporterre d’habitude, mais comme on répond à 20 Minutes c’est de bonne guerre: https://reporterre.net/Dans-la-Drome-une-epicerie-sans-patron-revolutionne-le-commerce

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2 points

Tu peux mettre le niveau supérieur, le post ne servait qu’à débattre et zigouiller 20min. 😁

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4 points

Je participe au montage d’un supermarché cooperatif et ça me fait bondir de lire des commentaires comme ça.

  1. C’est Amazon qui met en danger le travail des caissières. Leur projet c’est le supermarché sans caisse et ce a une échelle mondiale, dans une volonté de s’accaparer le marché extrêmement juteux de la consommation alimentaire. Inutile de préciser qu’ils se contrefichent complètement de piétiner les salariés comme la planète. C’est dingue de pointer du doigt les supermarchés coopératif alors que le but est justement de construire une alternative viable au monopole des géants de la grande distribution.
  2. Les 3h par mois ne sont pas des heures de travail, la seule obligation est la présence mais si tu veux rester assis à lire un bouquin, c’est ton choix. Tu n’es pas un subordonné et personne n’a le droit de te donner d’ordre. Simplement le modèle repose entièrement sur la participation des sociétaires, on demande donc cet engagement pour avoir le droit de faire ses courses dans le magasin. Il y a des dispenses pour maladie, congés maternité, deuil ect… des aménagements pour souci de santé ou handicap, droit a la retraite.Tu peux prendre des congés autant que tu veux en demandant le “gel” de ton compte.

Donc non, les supermarchés coopératifs ne participent pas a l’uberisation de la société.

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0 points
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Je comprends que ça te fasse bondir.

Perso le statut bénévole, je suis pas pour. Vraiment pas. Cf mon post où qui permet de comprendre ce que je ressens (exploitation) et le contexte.

Comment tu définis ces 3h ? C’est du temps, non ? Ça fait tourner l’épicerie ? Parce que si ya personne, qui le fait ? Qu’iel ne fasse rien j’y crois pas vraiment, mais, en effet, si tu lui demande de faire quelque chose, il perd son statut de bénévole et c’est requalifié en salariat par la justice.

Personnellement, je les paierai ainsi que les cotisations sociales. Mais le bénévolat rend la chose impossible car ça doit etre un don désintéressé. Et sincèrement, je préfère qu’iels soient salariés ou en service civique car c’est un statut qui offre une protection et que cet argent l’aidera dans sa vie : loyer, bouffe, étude, cadeaux, retraite…

Si un stagiaire fait le marché 3h : je le paie.

J’ai un ami qui m’a raconté l’histoire d’un prof de lsf dans une asso. C’était chaotique, il bossait comme un malade, rentrait tard et ça créait des problèmes dans son couple, sa famille.

Un jour, l’asso a fermé. Il a cherché du boulot et il est devenu caissier. Là, il a eu :

  • des vacances
  • un salaire + retraite
  • un emploi stable.

Ça vient d’une grosse entreprise.

Après, oui, c’est un changement de paradigme certe qui met fin à l’actionnariat mais l’économie actuelle et la politique ne suivent pas : ya pas d’aides, ya pas de revenu universel.

Et les charges augmentent, les conditions d’allocs durcissent, iels ont aussi besoin d’argent…Donc si zetes rikrak, ben zallez pas acheter grand chose.

Néanmoin, comme tu le dis, ça reste une révolution pour remettre l’humain au centre des décisions tout comme la monnaie libre.

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1 point

C’est bien pour cela qu’il y a aussi des salariés, car pour tenir le tout il faut bien qu’il y ai aussi un groupe de personnes qui donnent (beaucoup) plus que trois heures. Je ne suis pas pour l’exploitation de soi par soi, je bosse dans le milieu du spectacle donc je connais bien le problème. Et je suis complètement d’accord avec toi pour le revenu universel ( un vrai, on est bien d’accord)

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1 point

Yeah, et on doit composer avec. J’espère qu’un jour les projets du nuit debout verrons le jour.

Et, pour toi, qu’elle serait la ligne rouge qui différencie vraiment tout ça ? Quel seraient le point de vigilance à avoir ?

Ceci dit, vu que tu viens du monde du spectacle, c’est un choix judicieux et une belle transistion. 😁👍 Et tu pourra organiser tes propre spectacles, animations. À la coop, c’était le délire. :)

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4 points

L’article zappe la question principale: en cas de bénéfice (ce qui est visé), qui reçoit les dividendes ? Juste les fondateurs ? Tout le monde ? Sur la base du montant cotisé, ou sur la base du travail effectué ?

Vu de loin, ça ressemble à un concept déjà existant : l’apport en industrie. Plutot qu’apporter de l’argent au capital social d’une entreprise, une personne peut apporter son expertise et reçoit des actions/parts sociales en contrepartie.

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2 points

en cas de bénéfice (ce qui est visé), qui reçoit les dividendes ?

C’est la bonne question à poser dans tous les cas. La réponse montrera si on est dans une entreprise capitaliste ou une coopérative non-capitaliste.

Les deux que je connais (vaguement) sont organisés en assoces loi 1901: il est interdit de redistribuer les profits. Les profits vont donc dans la caisse et les membres décident de comment les dépenser: baisse des prix, nouvelle gamme, travaux dans la boutique, lancement d’un nouveau service, etc…

Deux autres modèles non capitalistes existent (à ma connaissance):

  • la coopérative (de type SCOP) où tous les employés sont actionnaires à égalité (au moins au niveau des voix dans le vote des décisions et parfois également en part de dividendes)
  • la mutuelle (qui est un très vieux statut encadré par la loi) où ce sont les usagers (les “sociétaires”) qui décident de l’allocation des ressources. Il peut y avoir des employés, mais ils n’ont pas voix au chapitre.

À noter qu’il ne suffit pas de se dire coopérative pour fonctionner comme je le décris. Par exemple, Super U est une coopérative officiellement, mais ses “membres” sont des SA individuelles (les supermarchés eux même). Idem je crois pour Leclerc.

Rah il faut vraiment que je fasse ce gros post sur les modes d’“entreprise” non-capitalistes que je traine dans ma todo list depuis plus d’un an…

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L’article n’a pas mis les liens, mais la plupart des supermarchés associatifs se constituent en SCOP ou en SCIC qui ont un fonctionnement bien normalisé: s’il y a des bénéfices, il vont en majeure partie dans l’entreprise. Les dividendes sont divisés entre les actionnaires, qui sont … les employé.es, les fournisseurs, les usager.es, etc

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1 point

Je doute que ce soit des scop, car une scop est réservée aux salariés. SCIC, plutôt.

Mais ça sent quand même le détournement de l’ESS. Fonctionner sur la base du bénévolat sans le récompenser, c’est un peu osé. Qu’une personne y bosse 1h/semaine ou 35h/semaine, ce sera la même pour elle au final. Les éventuels dividendes seront distribués sur la base du nombre d’actions detenues, pas du travail effectivement fourni.

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1 point

@morras

C’est pas du détournement de l’ESS, c’est que l’ESS est … l’ESS quoi. Si un Etat capitaliste te dit qu’il va créer une catégorie d’entreprises qui font du social, t’inquiètes que c’est pas avec ces outils qu’on fera la révolution. Il s’agit quand même de résoudre des problèmes *sociaux* et de *solidarité* par … l’économie. Ce qui est exactement la raison pour laquelle on a ces problèmes à la base.

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1 point

La question n’est pas la récompense du travail bénévole, c’est son exploitation. Tu supposes une distribution de dividendes selon des parts d’action. C’est pas le cas dans les deux projets que je connais un peu. Les profits vont intégralement à la mission de l’assoce (dans mon cas c’est des assoces) et sont réinvestis, soit pour faire baisser les prix, soit pour payer des travaux.

Il y a un vrai débat à avoir sur le modèle du bénévolat, que des idéalistes comme moi aimeraient voir comme le futur du “travail” mais qui risque de fragiliser le modèle social qu’on a, qui lui part du principe que tout travail est exploiteur, hiérarchisé et tente de compenser cette brutalité.

J’aimerais bien que ces deux philosophies (compenser la brutalité du travail salarié et s’en affranchir) ne se considèrent pas comme ennemies mais arrivent à articuler des propositions qui ne se fragilisent pas mutuellement.

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2 points

Je participe actuellement au montage d’un supermarché cooperatif, et je peux te garantir qu’il n’y a aucune redistribution des dividendes. L’ensemble des bénéfices va a des baisses de marges, des investissements dans le magasin ou possiblement un don a une association . L 'AG rassemblant l’ensemble des coops ( une personne=une voix) le décide.

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1 point

En effet, ça manque d’éléments et c’est plus axé sur le témoignage.

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3 points
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Peut-être un peu distant mais ça me fait penser au système de la Ruche Qui Dit Oui, c’est une startup de circuit alimentaire. Tu commandes ce que tu veux sur le site de ta ruche local (plus de choix dans les produits et les petites quantités par rapport à l’amap traditionnelle qui te balance 3 choux verts 2 kg de navet en hiver) et tu vas récupérer ta commande une fois par semaine au point de collecte. Le site met beaucoup en valeur le pourcentage d’argent qui revient au producteur par rapport au supermarché classique en ville.
Mais il y a des trucs qui me dérangent. Les ruches sont générées par des directeurs indépendants qui font le travaille de sélectionner les producteurs et d’organiser les points de collecte. Les points font appel à des clients bénévoles pour aider à la distribution. Donc une entreprise à but lucratif fait appel à des bénévoles pour ne pas avoir à assumer la logistique du point de collect.
Autre point noire, ils ont ensuite mis en place la possibilité de livraison directement à la maison sans passer par les points de collecte, mais en utilisant le travail de sélection des producteurs et de vente réalisé par les directeurs indépendants.

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2 points

Oui c’est proche :)

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