nicoco
En théorie oui, en pratique j’ai déjà créé 3 comptes parce que je voulais voir tous les commentaires et qu’ils sont parfois gobés d’une instance à l’autre. Mais ça devrait s’améliorer parce que les devs vont se concentrer sur améliorer l’existant plutôt que sur des nouvelles fonctionnalités, hein ? Moi je fais toujours ça sur tous mes projets en tout cas (NOT).
Un peu comme si on devait se méfier de ces saloperies propriétaires et centralisées, quoi.
Hé oui, « ne pas se faire chier » est un peu considéré comme l’aboutissement d’une vie réussie. Je vais pas jeter la pierre, je suis comme tout le monde, mon cerveau aussi me donne du plaisir quand j’arrive à minimiser l’effort pour faire quelque chose. Mais en même temps, laisser ses détritus sur place et dans la rivière quand on va pique-niquer, c’est aussi « moins se faire chier » que de les embarquer. C’était socialement acceptable il y a pas si longtemps, et ça n’est plus le cas… gardons espoir.
(j’aime bien cette image du pique-nique, mais pour l’instant j’ai convaincu personne avec, donc elle doit pas être terrible…)
Je plussoie ce podcast que j’adore, et cet épisode (un peu court) était très intéressant.
L’éléphant dans la pièce, c’est que faire durer et réparer ça va largement à contre-courant des dogmes croissantistes pour lesquels la « valeur » n’est créé que lors de transactions marchandes. C’est tellement profondément ancré dans nos pensées que l’on est facilement moqué (« oh le radin ! ») quand on essaye de ne pas céder au renouvellement compulsif de tout, tout le temps.
Anecdote perso vaguement en rapport, Noël dernier, un membre de ma famille et moi :
— Qu’est-ce que je prends à ta fille pour Noël ?
— Rien, on a trop de tout, déjà.
— Hahaha mais non, qu’est-ce que je prends ?
— … un livre alors, c’est bien un livre.
— Ha mais non c’est pas assez, je vais faire un cadeau qui coûte plus, elle a pas de trottinette il me semble ?
— En effet, elle n’en a pas… bon ben d’occasion alors, sur le bon coin y en a plein.
— OK
Quelques jours plus tard : « Bon j’ai regardé, mais neuf ça coûte 30 euros, je vois pas pourquoi je m’emmerderai à prendre d’occasion sur le bon coin, j’en ai prise une neuve ».
Oui, je conchie Apple mais je partage le même constat que toi. Les production Netflix pas réalisées par une star (et donc qqun qui a un peu de marge de manœuvre), c’est généralement regardable mais oubliable aussitôt je trouve. Je suis content de rejeter a priori maintenant quand on me les conseille. :) J’ai pas mis Severance dans cette liste parce qu’un peu vieux, mais c’est mon gros coup de cœur en série récente depuis plusieurs années.
- Youssef Salem a du succès : un flim français qu’il m’a fait rire. Avec Ramzy dans le rôle principal, parle de sexe et de religion.
- Silo : un truc de SF pas trop naze (c’est rare). Y a malgré tout quelque chose qui me gêne un peu, on s’attache peu aux personnages, je sais pas si c’est l’écriture, les dialogues, la direction des acteurs ? Malgré tout, je prends plaisir à regarder.
- Platonic : Série un peu gnangnan, mais relativement bonne surprise dans le chemin qu’elle prend jusqu’à présent. Seth Rogen c’est un peu naze, mais il me fait rire (je suis probablement un peu naze aussi). Cependant, la réalisation m’exaspère un peu parfois (genre « montages » avec musique clubbing de merde, bordel, pourquoi ?).
EDIT: pourquoi j’avais oublié ces 2 séries géniales:
- Severance : ambiance très chelou dystopique/réalité alternative, des éléments qui rappellent lost, réalisé par Ben Stiller. J’ai pas envie d’en dire trop mais c’est énorme coup de cœur en série depuis plusieurs années
- Mrs Davis : quête du graal, IA, kung fu et cowboys. Ça n’a pas de sens ? C’est un peu le trip. Je me suis marré non stop pendant toute la saison. Très peu connu j’ai l’impression, mais ça vaut le coup !
Mes 2 centimes d’euro : j’aime bien, mais je trouve qu’il ne se renouvelle que très très très (très) peu. Il y a des similitudes troublantes entre ses films, de la réalisation aux personnages. C’est bien d’avoir une patte, mais c’est désagréable d’avoir l’impression qu’il suit toujours la même recette.